Al liorzh

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d’an Aotroù Yann ar Beg, kelenner
war don Teofilus


Lez ul liorzh dudius a oa hanter zigor,
Ur wrac’h a lavare ’giz-se war doull an nor :
« Bokedoù zo amañ, va Doue ! ha frouezh !
Ha traoù mat da zebriñ ha da c’hwezhañ ivez !

Ul liorzh all ’anavan, allaz ! Ul liorzhig zu :
An aotroù, pa zeuin, a zigoro diouzhtu ;
Evit kousket didrouz ul lec’h don em bezo,
Un den pinv’ik em harz marteze ’c’hourvezo. »

- Hogen un den fur-bras ’oa o vale el liorzh :
« Da betra, va mamm gozh, e chomit-hu er porzh !
Deuit em liorzh, deuit ! Me eo an aotroù.
Mamm gozh, debrit frouezh, c’hweshait bokedoù. »

E miz du 1837

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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