D’ur c’henvreur III

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Petra ’rez war an doenn mein glas,
Aze, ma c’houlm, ha n’eo ket deiz c’hoazh ;

Eus da gerc’henn ul lizher ’zougez,
Eus pelec’h ’ta, ma beajerez ?

Bremañ-sonn e korn an oaled pri
’Oa sioul ur gevnidenn o steuñviñ :

Hirie, ’michañs, ’z ay ur c’heloù fall,
Ar c’heloù-mañ eus ma c’henvreur dall.

Ma c’houlmig, kemer da nij uhel
’Dreuz an heol, n’eo ket da Vreizh-Izel ;

Da’m c’henvro kas ar son ’meus savet
’Vitañ e Pariz, ar gêr vrudet,

E Pariz, ken pell eus Koad-an-Noz
Hag eus ’n ifern zo d’ar baradoz.

Kae ’lec’h ’vel kelien e laezh troet
E varv an dud, met ’int frealzet.

Ha d’an distro, un deiz mar karez
’Tu ar c’huzh-heol ’niji, koulmig kaezh.


L’ambulance dont il est question ici, a été fondée dans une ville de Roumanie, par suite d’une épidémie d’ophtalmie dans l’armée russe [N.Q.].

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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