D’hec’h ene

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Al laboused o deus echuet o c’hanaouenn,
          Kousket ’int en neizhioù ;
Ar pardaez a zo klouar, kaer eo mont da bourmen,
          Ur pennad, er maezioù.

Met pardaez ar sul-mañ n’eo ket heñvel, siwazh !
          Ouzh ar re warlene,
Rak an dristidigezh a ziskenn gwashoc’h-gwazh,
          Em c’halon, em Ene.

O te va mignonez, p’hini ’ouie karet
          Evel ur bugelig,
’Vit frealziñ da vignon, perak ne c’hallfes ket
          Diskenn ur pennadig ?

’Vit lavaret din peur e tilezin an douar,
          Evit ur bed gwelloc’h ?
Rak biken, a welan, em zraonienn a c’hlac’har
          Ne c’hallin kaout ar peoc’h.

O ! perak eus an Neñv ne zeuez ket, en noz-mañ,
          Da derriñ va chadenn ?
War zivaskell un Ael, ganez, en ur ganañ,
          Eürus e yafen !

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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